Théâtre : Le joueur d’échec de Stefan Zweig, adapté par Yves Kerboul

            Mercredi soir j’ai été voir l’adaptation théâtrale du Joueur d’échec de Zweig adapté par Yves Kerboul et joué par André Salzet au théâtre du Lucernaire. C’est un théâtre où j’avais toujours voulu aller sans trouver le temps pour le faire, mais maintenant que je ne travaille pas loin, je compte bien en profiter ! Leur programmation est toujours très intéressante et de plus le lieu est très agréable, en plus de plusieurs petites salles, il y a également un cinéma, un café, une librairie avec un peu de neuf et beaucoup d’occasion, un café-restaurant… Bref, un bel endroit plein de vie où l’on trouve toujours quelque chose à faire.

            J’étais assez curieuse de voir comment une pièce de Zweig pouvait être adaptée au théâtre car ce qui me touche le plus chez cet auteur c’est sa manière de décrire les sentiments, comment il construit ses personnages et les inscrit dans un contexte qui permet d’exacerber un sentiment et de l’analyser par ce prisme. J’ai donc pris ma place sans m’être renseignée sur la pièce auparavant.

            Pour un rapide speech de la nouvelle, le narrateur embarque sur un bateau où se trouvent le meilleur joueur d’échec au monde et un autre homme qui va se révéler très doué malgré le fait qu’il n’ait « pas touché un échiquier depuis plus de vingt ans ». Monsieur B., prisonnier des allemands pendant la guerre a appris à jouer aux échecs grâce à un manuel subtilisé, et cela deviendra une folle passion. Le joueur d’échec c’est donc l’histoire de cette captivité mais aussi d’un affrontement entre deux hommes…  Ou peut-être, plutôt, entre un homme et son passé.

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            Je m’attendais à une réelle adaptation, avec changement du texte romanesque pour un texte théâtral au sens propre, avec plusieurs comédiens, etc. Et je voyais difficilement comment de cette manière serait restituée la finesse d’analyse de Zweig. Et effectivement, cela aurait été vraiment compliqué. Il y a donc uniquement un comédien, qui a appris le texte en entier et qui va le faire vivre, et ça pendant plus d’une heure, sans aucune sortie de scène.

            Quatre personnages prennent la parole dans ce livre, le narrateur, Czentovic le champion d’échec, Monsieur B. et un écossais, qui n’a pas un rôle très important. Pour chaque personnage le comédien adopte une posture spécifique, une manière de se déplacer, un masque sur son visage. Il y a un vrai travail sur le corps qui est vraiment intéressant à observer et fascinant, rien que grâce à ça on voit que le personnage change de rôle alors qu’il n’a pas encore parlé. En plus de ça évidemment la voix est différente selon chaque personnage, certains ont des accents d’autres une prononciation particulière, etc. La diction est vraiment parfaite, les blancs calculés, le suspense qu’on ressent à la lecture est vraiment bien rendu. Au niveau du comédien même, j’ai eu du mal à fixer ses traits car il semble vraiment différent à chaque rôle, on oublie quand il change de rôle qu’il était un autre la seconde d’avant, et c’est assez incroyable à voir.

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            Les jeux de lumières sont également très importants, la pièce n’ayant aucun décor excepté une chaise, ceux-ci réussissent à recréer les différents lieux de la nouvelle : la chambre/cellule de Monsieur B. durant son emprisonnement représenté par un cercle de lumière fixe, le pont du bateau grâce à une lumière froide, le fumoir où est le jeu d’échec ayant une lumière plus chaude. Ce sont vraiment les détails qui font la puissance de cette représentation qui pourrait, à première vue, paraître simpliste.

            En conclusion, un vrai coup de cœur et une redécouverte de ce texte qui m’avait déjà beaucoup plu lorsque je l’avais lu il y a quelques années, et qui me pousse à aller au théâtre plus souvent !

C’est lundi que lisez-vous ? #1

Histoire de garder un peu animé le blog, un petit récapitulatif de mes lectures. Je vais reprendre le rendez-vous initié par Mallou et repris par Galleane qui consiste à répondre à 3 petites questions.

 

Qu’ai-je lu la semaine dernière ? 

Aurélien de Louis Aragon. J’étais sur ce petit pavé depuis le début de l’année et malgré le temps mis à le lire j’ai beaucoup aimé. C’est la première fois que je lisais du Aragon et je dois dire que son style m’a beaucoup plu, tout en suggestions et en nuances. On nous présente un canevas de personnages tous ayant une psychologie vraiment intéressante et développée, qui vont évoluer dans le Paris mondain de l’après-guerre. La guerre est d’ailleurs un thème qui revient souvent puisqu’il a beaucoup marqué le personnage éponyme. Mais Aurélien est avant tout un magnifique roman d’amour qui ne tombe pas dans le cliché grâce à sa multitude de détails qui créent le récit, aux différentes influences d’Aragon qui se croisent et aux nombreux rebondissements toujours placés dans des scènes clés hors du temps. Je l’ai principalement lu dans le métro et c’était vraiment agréable de pouvoir visualiser les lieux parisiens dont le roman est truffé, ça crée une complicité qui place la lecture dans une sorte de cocon et d’intimité avec les personnages. Je l’ai lu dans le cadre de mes cours et je le conseille vivement ! D’ailleurs si certains sont intéressés, je peux envoyer mon cours à la fin du semestre avec plaisir, par contre forcément il spoile !

 

Que suis-je en train de lire en ce moment ?

Chez soi, une odyssée de l’espace domestique de Mona Chollet. Un essai sur le thème de la maison, de l’espace à soi, sur l’accès aux logements, sur le fait d’être casanier, sur la conciliation entre sa vie en dehors de chez soi et sa vie domestique, sur la place de la femme dans ce logement… Sur plein de sujets qui concernent notre chez nous. Sujet assez original et écrit par une auteure dont j’avais déjà apprécié Beauté Fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine mais pour l’instant je suis mitigée. Je trouve les idées développées vraiment intéressantes et parfois très originales mais l’auteur s’appuie beaucoup sur sa propre vie notamment pour les deux premiers chapitres. Cependant le chapitre que je viens de lire sur l’accès au logement, un chapitre plus économique que les deux premiers, était vraiment passionnant donc j’ai hâte de le continuer.

Que vais-je lire ensuite ?
Bon je pense que ça va être la question que je zapperai souvent, je ne prévois jamais mes lectures en avance car elles dépendent beaucoup de mon esprit du moment, de l’humeur où m’a laissée ma lecture, du temps que j’ai devant moi, etc. J’adore ce moment un peu indécis après une lecture où tous les possibles livresques me sont ouverts, tous les univers et les genres. Depuis quelques temps je lis pas mal de contemporain en tous cas, à voir si ça sera toujours le cas après mon essai !
Et vous que lisez-vous ? Très bonne semaine !

Il était une ville de Thomas B. Reverdy

Il était une ville - Reverdy

Ici, les maisons ne valent plus rien et les gens s’en vont, en les abandonnant purement et simplement ; la ville est en lambeaux. Nous sommes à Detroit en 2008 et une blague circule : que le dernier qui parte éteigne la lumière. On dirait que c’est arrivé. C’est dans cette ville menacée de faillite qu’Eugène, un jeune ingénieur français, débarque pour superviser un projet automobile. C’est dans un de ces quartiers désertés que grandit Charlie, Charlie qui vient, à l’instar de centaines d’enfants, de disparaître. Mais pour aller où, bon Dieu, se demande l’inspecteur Brown chargé de l’enquête. C’est là, aussi, qu’Eugène rencontrera Candice, la serveuse au sourire brillant et rouge. Et que Gloria, la grand-mère de Charlie, déploiera tout ce qui lui reste d’amour pour le retrouver.Thomas B. Reverdy nous emmène dans une ville mythique des États-Unis devenue fantôme et met en scène des vies d’aujourd’hui, dans un monde que la crise a voué à l’abandon. Avec une poésie et une sensibilité rares, il nous raconte ce qu’est l’amour au temps des catastrophes.

Première phrase : « Ça l’avait traversé comme une illumination, dès ses premiers jours à Detroit. »

Édition : Flammarion 

Mon avis : 

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un de mes cours d’édition où on devait présenter un des livres sélectionnés pour les grands prix littéraires d’octobre/novembre, on a donc choisi celui-ci avec mon groupe et on a tous les trois autant aimé !

Nous arrivons à Détroit en même tant qu’Eugène un ingénieur français qui a été envoyé par l’Entreprise pour superviser le lancement d’un projet révolutionnaire pour l’automobile. On découvre la ville en même temps que lui, et c’est dans un décor assez particulier que l’auteur plante son histoire : maisons abandonnées, portes murées, écoles fermées et silence dans les rues. Ce qui déjà promet un bon potentiel !

C’est un récit assez difficile à qualifier, je dirai que c’est une sorte de fresque sociale du Détroit de 2008, c’est-à-dire en pleine crise économique. Cependant on retrouve aussi un peu les codes du policier grâce au personnage enquêteur et à un certain mystère que l’auteur laisse planer sur la ville et ses personnages. Il y a également une intrigue amoureuse mais seulement suggérée, ce qui est très agréable et permet de ne pas tomber dans le cliché.

Ce roman est le dernier d’un cycle de trois qui se passent chacun dans un lieu dévasté : le Ground Zero et Fukushima pour les précédents (Les évaporés et L’envers du monde), que j’ai très envie de lire ! Thomas B. Reverdy explore à travers ces romans des thèmes qui lui sont chers comme le souvenir, la disparition, l’absence mais aussi l’enfance, l’amitié et l’amour grâce des personnages qui pourraient être chacun de nous : la serveuse du bar Candice, l’ingénieur français Eugène, l’enfant intrépide et fugueur Charlie, sa grand-mère inquiète Gloria, l’inspecteur de police Brown qui continue de faire son métier malgré le manque de moyen…

Autant de voix qui font de ce livre un roman choral, où à travers les voix qui s’alternent au fil des chapitres, se dévoile la ville de Détroit, personnage essentiel du livre. C’est cette ville fascinante qui relie tous les personnages et qui va influencer leur vie, et donc ce roman. On ressent vraiment bien l’atmosphère de Détroit grâce à la plume poétique de l’auteur qui se lit vraiment bien, les chapitres sont courts donc on a un rythme assez rapide mais qui réussi quand-même à rendre compte de ce lieu si particulier.

L’histoire de plusieurs personnages, mais à travers eux c’est également la ville de Détroit qui se révèle. La crise s’installe et touche particulièrement ce lieu qui va subir un fort déclin tout au long du roman, symbole d’un monde qui s’effondre et d’un capitalisme qui montre ses failles. Thomas B. Reverdy apporte un regard très humain, grâce à sa galerie de personnages, sur la crise économique de 2008 qui a particulièrement touché cette ville, il montre les conséquences directes de choses parfois abstraites à travers ces destins croisés qui m’ont personnellement captivée. 

Bilan livresque de 2015

Pendant l’année 2015 j’ai pu lire 43 livres soit 18581 pages ce qui est un bon bilan pour moi. Mais ce dont je suis le plus contente c’est la diversité qu’il y a dans ces livres : classiques, poésie, contemporain, jeunesse, SFFF, théâtre… Ça manque juste un peu d’essais ! Pendant cette année j’ai pu renouer avec certains de mes auteurs adorés, en découvrir d’autres, être surprise par certains… Revenons sur les livres qui m’ont marquée.

J’ai continué ma découverte de Romain Gary, plus je côtoie cet auteur, plus je l’aime ! Pour tout dire, j’envisage même la possibilité de faire mon mémoire de master en rapport avec lui, je laisse ça mûrir jusqu’en septembre prochain ! J’ai lu cette année Les enchanteurs et La promesse de l’Aube, dans le premier on suit un enchanteur et son père qui combattent la Réalité sur près de 200 ans, le second est autobiographique et centré sur la relation si particulière entre l’auteur et sa mère. J’ai préféré celui-ci mais il faut dire que j’ai un faible pour les autobiographies et le ton qu’emploie Gary pour parler de lui-même, une prétention ironique chargée d’auto dérision, est plein de charme et d’humour. Et c’est grâce à ce style si particulier que Gary arrive à faire de sa vie un véritable roman et des gens qui l’entourent des personnages hors du commun. En premier lieu sa mère, femme de caractère, pleine d’ambition pour son fils et jamais à court de ressource, totalement fantasque par sa démesure mais terriblement attachante. On suit leurs vies de la naissance de Romain Gary en actuelle Lituanie, à la fin de la seconde guerre mondiale, 400 pages où se dévoile tout l’amour d’une mère hors du commun.

L’année a commencé avec des lectures classiques sur le thème des « visages d’Eros » que j’étudiais dans mon cours de littérature comparée. J’ai donc pu découvrir Goethe, Garcia Marquès et Laclos que je devais lire depuis un moment. Ma préférence a été sans aucun doute à L’amour aux temps du choléra, j’en garde le souvenir d’un livre qui fait voyager, qui a une atmosphère vraiment particulière faite d’enchantement, de volupté et d’un arrière-goût un peu amer. Les trois protagonistes sont vraiment intéressants et parfois même surprenants, la narration non-linéaire renverse l’idée que l’on pouvait se faire d’eux au départ et c’est un point que j’ai beaucoup apprécié, j’aime être surprise dans mes lectures ! J’ai bien aimé Les liaisons dangereuses mais c’est surtout l’étude qu’on en a faite qui m’a beaucoup intéressée, par contre Les souffrances du jeune Werther n’ont pas trouvées grâce à mes yeux, mais je ne suis pas une grande fan des héros romantiques…

Niveau jeunesse/young adult j’ai fait connaissance avec l’auteure Rainbow Rowell qui a su faire battre mon cœur de midinette avec Attachements et Fangirl, avec une préférence pour le deuxième. Outre la romance qui est plus surprenante qu’on pourrait le croire au début du roman, l’auteure aborde à chaque fois des thèmes variés et intéressants : la gémellité, l’univers des fan-fiction, l’entrée à la fac et les attentes qu’on peut en avoir… Le tout avec justesse, tendresse mais aussi beaucoup d’humour. Cat est une héroïne vraiment attachante et on avale les nombreuses pages du livre avec délice ! J’ai également lu La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald, une trame narrative pas forcément surprenante mais l’évocation de nombreux classiques de la littérature m’a beaucoup plu et l’auteure pose des problèmes intéressants sur les choix qu’on peut faire et le courage qui doit les accompagner. Mais en bref, c’est surtout un livre qui fait du bien au moral !

En SF j’ai enfin découvert le fameux livre d’Alain Damasio, La horde du contrevent qui m’a tenue en haleine grâce à une intrigue complexe et passionnante, aux personnages nombreux et ayant chacun leur particularité. On s’attache beaucoup à eux et on apprend à les connaître grâce au style qui change en fonction du personnage, ils ont chacun leur manière de raconter les choses, de les voir, et ce mode de narration un peu complexe à suivre au début est vraiment intéressant, il permet de voir le même évènement de différent point de vue et surtout de mieux cerner les personnages sans passer par de longues explications et en étant plus subtile.
Et en fantasy j’ai fini la saga de L’Assassin Royal de Robin Hobb, commencée il y a bien quatre ans, j’ai avalé les six tomes qui me manquaient pendant l’été, je ne vais pas trop en parler vu que je spoilerai la moitié de la série mais j’ai adoré retrouver les intrigues politiques de Castercelf et les nombreux personnages qui peuplent cette ville.

Et pour finir le contemporain ! J’ai fait une bonne moisson cette année, entre découverte ou redécouverte de certains auteurs.
Muriel Barbery a sorti son troisième livre La vie des elfes que j’attendais avec impatience et qui ne m’a pas déçu même s’il est complètement différent de L’élégance du hérisson. On nage dans une ambiance féérique à la limite de l’onirisme. On connaît finalement très peu les personnages, on n’a pas leur psychologie entière mais juste des esquisses qui vont à l’essentiel. C’est surtout l’atmosphère qui est très particulière, j’avais l’impression d’être en suspension quand je lisais. Tout est dessiné de manière à peine appuyé, on suit les mots en se laissant emporter et sans se poser de questions. L’écriture est magnifique, je pense que c’est un roman à lire à voix haute pour vraiment s’immerger dans cette campagne farouche entourée d’une certaine magie sombre et de beaucoup de mystères.

J’ai aussi redécouvert Catherine Cusset, je n’avais pas trop aimé Indigo mais Un brillant avenir a eu plus de succès. Il s’étale sur plusieurs années, nous suivons l’histoire d’Hélène en alternant des chapitres biographiques qui racontent son histoire et des chapitres plus actuels, de nombreux thèmes sont abordés à travers cette femme forte qui a émigré aux États-Unis avec son mari et son fils : le deuil, la religion, l’éducation, l’indépendance des enfants… Je ne saurai pas vous le résumer brièvement, surtout qu’une partie du plaisir vient de la découverte de l’histoire d’Hélène, mais je vous le conseille vivement !

Dans les découvertes : Joël Dicker et Thomas B. Reverdy. J’ai enfin lu La vérité sur l’affaire Harry Québert du premier, je l’ai commencé sans trop savoir de quoi ça parlait et j’ai beaucoup aimé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été prise dans un roman comme ça, l’envie de savoir ce qu’il va se passer, lire quelques pages même si ce n’est que deux dès qu’on en a l’occasion… Ce thriller est assez original puisqu’il détourne un peu les codes du genre, déjà il s’étale sur 850 pages, ensuite la temporalité est assez large et le récit ne suit pas une ligne chronologique, on fait des bonds dans le passé, les points de vue sont variés et présenté très subjectivement sans trop de mise à distance donc on a du mal à démêler le vrai du faux. Il y a des réflexions intéressantes sur l’écriture, sur les relations, la vie dans les petites villes, mais surtout j’ai admiré les renversements de situation que l’auteur mène d’une main de maître ! Bon je suis un peu nulle pour trouver la fin des livres, là j’en imaginais une qui me plaisait déjà bien mais l’auteur réussit à aller encore plus loin et j’ai beaucoup aimé être surprise comme ça. J’ai eu la suite à noël, Le livre de Baltimore, j’espère qu’il sera aussi bien.

Pour le second, Il était une ville de Thomas B. Reverdy, je pense en faire une chronique dans la semaine, elle est déjà en partie préparée donc ça devrait aller vite.

Sur ce, bon week-end à tous, je vous laisse avec le nouveau single d’un groupe que j’affectionne, The Jezabels :

Quelques nouvelles…

Ça fait déjà quelques mois que je ne passe plus par ici mais la nouvelle année et un changement de rythme (un stage au lieu de la fac) me font pointer le bout de mon nez. J’aimerais reprendre ce blog mais de manière un peu plus diversifiée, il y aura toujours de la littérature évidemment mais j’aimerai également y parler de mes autres centres d’intérêts comme la cuisine, les voyages, le monde du livre, pourquoi pas quelques expositions, en bref des choses qui me touchent et que j’aimerais faire connaître.

Pour la littérature je pensais faire quelques petits récaps par semaine, une sorte de « C’est Lundi, que lisez-vous ? » (idée piquée à Anou, j’espère que tu ne m’en voudras pas !) mais sûrement adapté de manière plus libre, et vous proposer à la fin de chaque mois de choisir un livre en particulier sur lequel je ferai une chronique. J’aimerais également faire des présentations de librairies que j’apprécie, d’auteurs ou pourquoi pas d’éditeurs.

En cuisine, je n’innove pas énormément, je pique beaucoup de recettes sur les blogs donc je pensais faire à chaque fin de mois une liste des recettes que j’aurais testées avec mon avis sur celles-ci, ce que j’ai enlevé ou rajouté par rapport à l’originale, mes photos (moins jolies que les initiales)… Ça sera un moyen de vous faire découvrir les blogs cuisine que je suis et dont j’aime bien m’inspirer !

Niveau voyage, j’avais déjà parlé de Prague il y a quelques temps et j’ai depuis eu la chance de visiter d’autres villes françaises ou étrangères (Lisbonne, Belfast, Lille, Nantes, bientôt Granville) et même si ce n’était que le temps d’un week-end ce sont des bols d’air qui font du bien et dont j’aimerai vous faire profiter. J’ai également comme projet de partir cet été pour un road-trip (en bus) au Canada et aux États-Unis donc si cela se fait je pourrais faire le point régulièrement sur l’avancée du projet.

Ensuite cela sera au gré de mes découvertes culturelles : films (j’ai vu Joy il y a quelques jours et je vous le conseille, une magnifique photographie et un beau destin de femme, et si ça peut vous convaincre Sita avec qui j’étais a également beaucoup aimé !), expositions, séries (Master of none :coeur:), un artiste particulier, etc.

Tout ça est encore assez flou pour moi et j’aurais peut-être d’autres idées mais j’espère réussir à concrétiser ces petits projets pendant cette nouvelle année. Pour me remettre en route je vous prépare un petit article avec mes livres et auteurs coup de cœur de 2015 (j’ai d’ailleurs mis à jour mes onglets PAL et livres lus !).

Très belle année à tous !

Soliloque sur la liseuse et les habitudes de lecture

La liseuse, qu’on l’adule ou qu’on la déteste elle ne laisse pas souvent indifférent et chacun aime énoncer son avis sur cette nouvelle manière de lire. Moi comprise ! J’ai acquis la Kobo Glo HD il y a peu et j’ai pensé que ça pourrait être intéressant de vous parler de mon ressenti. D’autant plus que je reviens de loin, lorsque j’en ai entendu parler pour la première fois j’y étais totalement opposée : « Un livre c’est du papier », « comment on peut lire la-dessus ?! », « En plus ça n’a même pas d’odeur »… Réaction un poil épidermique sûrement due à une peur que le livre papier disparaisse.

Cependant mon avis a évolué quand j’ai commencé mes études de lettres et d’édition. Je n’en voyais toujours pas l’utilité d’un point de vue personnel mais en tant que possible future éditrice je ne pouvais pas la rejeter totalement et il était intéressant de se pencher sur ce phénomène de manière plus objective. Par exemple voir la place que le livre numérique tenait réellement dans l’économie du livre (une petite place, seulement 4% du chiffre d’affaires des éditeurs), combien de personnes lisent sur numérique (15% en 2013 et 2014), et également qui lit de cette manière (principalement les grands lecteurs concernant la littérature). Bref, des données factuelles qui permettent de mieux appréhender et de comprendre ce qu’implique ou non le livre numérique.

Je vous invite à lire les rapports du SNE (Syndicat National de l’Edition) sur ces pratiques, c’est très instructif.

Revenons donc à mon cas personnel (qui correspond bien aux observations de l’enquête du SNE). J’ai admis l’année dernière que oui bon, certes ça pouvait être utile et je comprenais l’intérêt mais pour les autres et certainement pas pour moi. Et puis j’ai testé, j’ai lu un livre entier dessus et en anglais, sans tiquer. Révolution ! C’était super agréable, fluide, bref, nouvelle obsession du moment, il m’en fallait une. Ça tombait bien, c’était mon anniversaire bientôt, et j’ai donc choisi de prendre la Kobo Glo HD qui est sortie le 22 mai. C’était hors de question que je prenne la Kindle rapport à son obligation d’achat chez Amazon et mon avis négatif sur cette entreprise.

Ça fait donc moins d’un mois que je l’ai et je dois dire qu’elle s’est faite adopter très rapidement. Après on ne se refait pas, je suis sortie de la Fnac avec ma liseuse ET un livre papier, forcément.

La première lecture a été un peu difficile, j’avais tellement clamé haut et fort qu’une liseuse ne passerait jamais entre mes mains qu’il a fallu que je fasse un léger travail sur moi-même pour l’accepter. A l’excitation de la découverte se mêlait une gêne, une sorte de peur sur la possibilité que mes habitudes de lecture changent. Finalement je me suis aperçue que j’avais des manières de lire sur liseuse bien différentes de mes lectures papiers et que celles-ci se complétaient.

Déjà je lis des livres que je n’aurais pas lu autrement, la liseuse agit beaucoup plus comme un complément que comme un remplacement des livres papiers. Ça me permet de découvrir d’autres choses et d’accéder à des livres vers lesquels je n’aurais jamais été autrement. Par exemple je ne lisais presque plus de jeunesse parce que ça m’embêtait d’acheter un livre que je ne lirais qu’une seule fois et qui prendrait de la place dans ma bibliothèque déjà bien trop remplie. Je m’y suis remise un petit peu, ainsi qu’à la science-fiction qui se prête bien à la lecture numérique, après tout, il y a quelques années la liseuse tenait de la science-fiction… Et surtout l’achat de la liseuse était également un moyen de lire plus facilement en anglais. Bien que je n’aille pas chercher la signification de chaque mot sur lequel je bloque, le dictionnaire multilingue intégré à la liseuse est un élément bien pratique. J’ai également aussi envie de lire des ouvrages plus théoriques dessus, et je me dis que pour les étudiants faisant de la recherche la liseuse doit être bien pratique afin d’avoir tous ses livres et ses notes sur ceux-ci au même endroit.

A l’inverse je ne me vois absolument pas lire des livres classiques sur la liseuse. Un classique pour moi c’est un moment feutré, une sorte de refuge loin du monde d’aujourd’hui et tenir dans mes mains un objet électronique et non un livre papier me sortirait de ce monde. De plus je me dis que l’auteur n’a jamais envisagé d’être lu sur une liseuse/tablette et par conséquent le faire me donnerait un sentiment d’inconvenance, pour ne pas dire de trahison qui est un peu fort. De même, lire des livres de plus de 400/500 pages me semble difficile, j’aime voir que j’avance en sentant les pages lues devenir plus importantes que celles à lire, sentir le poids des pages passer de droite à gauche. Pourtant c’est bien plus pratique de transporter une petite liseuse qu’un livre de 600 pages, mais l’affect l’emporte parfois sur le raisonnable !

Pour ce qui est de l’avantage pratique, à savoir pas besoin d’emmener 15 milles livres en vacances, on prend sa liseuse et c’est tout, je ne suis pas encore fixée. Pour mes vacances de cet été je pense que j’aurai quand-même quelques livres papiers car je ne pense pas emmener ma liseuse à la plage, j’aurais bien trop peur de l’abîmer. Et surtout, je ne lis pas de tout dessus alors il me faudrait des alternatives selon mes envies de lecture du moment. Cependant pour un road trip et non des vacances plage/piscine/sieste c’est un vrai avantage.

Autre avantage auquel je n’avais pas spécialement pensé, la possibilité de réglages au niveau de la police et de sa taille permettrait aux personnes ayant des problèmes de vue d’avoir accès à un large catalogue de livres, ce qui est un point non négligeable.

Voilà pour mes réflexions sur ce mode de lecture qui côtoie le papier sans conflit, à vous de me donner vos avis ! Avez-vous une liseuse ? Pensez-vous en avoir une un jour ? Je suis curieuse de tout, n’hésitez pas à être bavard !

Les accoucheuses, tome 1 : La fierté d’Anne-Marie Sicotte

1845. Montréal s’étend au rythme des arrivées d’immigrants et des nombreuses naissances.
Léonie, sage-femme, accompagnée de sa fille Flavie, met ses talents et son savoir au service de toutes les mères, riches ou pauvres, mariées ou non. Esprit moderne, elle aspire à changer les mentalités : faire évoluer le statut des femmes, permettre à chacune d’entreprendre les études qu’elle souhaite.
Un nouveau monde se lève. Mais pour que les accoucheuses y obtiennent la reconnaissance qu’elles méritent, il leur faudra lutter avec fierté contre le poids de l’Église conservatrice et l’emprise corporatiste des médecins.

Édition : Pocket

Mon avis :

Me revoilà pour vous parler d’un livre lu il y a déjà quelques mois mais qui m’a beaucoup marquée. Nous plongeons dans le Montréal du milieu du XIXe siècle, en plein essai d’indépendance du Québec, en plein essor du pouvoir de l’église mais aussi de la corporation des médecins au dépit des sages femmes. C’est à elles que ce livre s’intéresse à travers les personnages de Léonie et Flavie, une mère et sa fille. La première est sage-femme depuis de nombreuses années, la seconde va commencer son apprentissage auprès de sa mère. Les deux femmes vont développer de grands projets en s’opposant à l’Église, aux médecins mais aussi à l’ensemble de la société bien pensante de l’époque.

C’est un livre plein de vitalité à l’image de Flavie qu’on suit principalement. Par elle on aborde le sujet des premiers émois adolescents, la découverte de son corps, et surtout ses questionnements sur la place de la femme dans la société de l’époque, qui sont bien à l’opposé de ce qu’elle souhaiterait pour sa vie future. Si l’approche un peu fleur bleue de temps en temps peut rebuter il me semble indispensable pour amener des sujets qui étaient difficilement traitables autrement. De plus les propos sont loin d’être dissimulés et sont parfois même cru, ce qui casse un peu le côté « amour de jeunesse » qui pourrait gêner certains. Mais personnellement j’ai beaucoup aimé, on se prend vraiment d’affection pour les personnages et donc ce qui leur arrive ne peut nous laisser indifférent.

On en apprend également beaucoup sur le métier de sage-femme à l’époque, les techniques connues d’accouchement, comment ce savoir se transmettait, etc… J’ai trouvé ça très intéressant de voir les techniques de l’époque par rapport à ce qu’on connait aujourd’hui. Les forceps venaient juste d’être inventés, les césariennes commençaient à faire leur apparition mais n’étaient pratiquées que par les médecins et non les sages femmes. On voit ainsi les différences entre les deux métiers, tant de conception que de pratique. Les écoles de médecine étaient réservées aux hommes et les femmes étaient très mal vues de l’Église si elles exerçaient comme sage-femme avant d’être mariée et même d’avoir accouché, car cela aurait pu les corrompre…

Il y a donc une forte critique de la religion, pas de la croyance elle-même mais de la manière dont les hommes de foi l’interprète à leur façon pour avoir une forte emprise sur leurs fidèles. À la religion qui détient un véritable pouvoir politique se mêlent les conflits entre les différents peuples qui vivent au Québec, le trop fort pouvoir de la couronne anglaise sur le Québec, etc… Je ne connaissais pas du tout cet épisode de l’Histoire et l’aperçu qu’offre ce livre donne envie d’en savoir plus.

Le livre ne manque pas de rebondissements, plusieurs « intrigues » se nouent, le livre se relance sans cesse, on découvre de nombreux personnages plus ou moins tolérants, plus ou moins agréables, dans leur temps ou pas, et c’est cette galerie riche et nuancée qui permet d’amener tant de thèmes différents.

Je l’ai lu il y a déjà quelques mois alors je n’irai pas dans les détails mais je vous le conseille vraiment, la langue est très fluide, peut-être même trop ? J’ai trouvé le style très contemporain par rapport à la période dans laquelle l’auteur nous plonge, mais une fois qu’on s’y est fait c’est un livre qui se dévore ! Étant écrit par une auteure québecoise on rencontre quelques expressions de là-bas et j’ai trouvé ça très agréable, ça nous plonge vraiment dans le lieu décrit. En tous cas, j’ai déjà acheté le tome 2 et dès que mes livres de cours seront fini, je me plonge dedans !

En vrac pour vous convaincre, les thèmes abordés : l’Histoire, la sexualité et sa découverte, la politique, l’indépendance du Québec, la médecine, l’obstétrique, le féminisme, la religion, le couple, l’importance de la communication…
Bonne lecture !

Tag : Réseaux sociaux

Bonjour par ici, s’il y en a encore quelques uns qui viennent sur ce pauvre blog à l’abandon… Je sors de ma tanière pour un petit tag très sympathique pour lequel mon amie Sita m’a désignée.

Je reviendrai dans peu de temps avec un article sur une petite virée à Lisbonne, et un article sur un livre en partenariat.

Twitter : un petit livre apprécié

La petite pièce hexagonale de Yoko Ogawa, je l’ai lu il y a peu de temps pour un club de lecture dont le thème était « Auteure non-blanche », lisant très peu de littérature asiatique j’ai décidé d’aller fureter dans ce rayon à ma BU, et je n’ai pas été déçue du voyage. Si rien ne laisse deviner que la nouvelle se passe au Japon, on retrouve une atmosphère particulière, cette écriture si suggestive et si douce, et l’auteur arrive à laisser planer sur son œuvre un côté mystérieux qui donne envie d’en savoir plus… Je relirai très sûrement cette auteure.

 

Facebook : un livre qu’on m’a massivement recommandé

Au bonheur des ogres de Daniel Pennac, toujours pas lu et ce ne sont pourtant pas les recommandations qui manquent. J’ai même vu le film que j’ai beaucoup apprécié, j’ai emmené le livre en vacances pour le lire, il est toujours à côté de mon lit… Mais toujours pas. Ça viendra bien un jour !

 

Tumblr : un livre lu avant qu’il soit populaire

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Et quelque fois j’ai comme une grande idée de Ken Kesey. Quoi il n’est pas connu ? C’est juste qu’il ne l’est pas encore, mais ça ne saurait tarder. Plus sérieusement je ne sais vraiment pas quoi mettre, comme je lis principalement des classiques et du contemporain pas forcément connu…

 

MySpace : un livre dont on est incapable de se souvenir si on l’a apprécié ou non

Prémonitions de Alice Hoffman : absolument aucun souvenir de ce livre, si ce n’est que je l’avais trouvé bizarre et que je l’avais ensuite filé à ma mère. Voilà. Très utile.

 

Instagram : une couverture à se pâmer

     

J’ai une affection particulière pour les couvertures des livres de Stefan Zweig dans leur réédition en coffret, mais j’aime aussi énormément les couvertures de la maison Zulma, ou encore la qualité et le soin apporté aux couvertures et aux matières des livres de chez Toussaint Louverture. Et puis y’a aussi les collections anglaises dont certaines sont magnifiques. (Oui, je ne sais pas du tout faire de choix !)

 

YouTube : un livre qu’on aimerait voir adapter en film

Vive la république de Marie-Aude Murail, un de mes livres favoris, mon livre doudou, et il a selon moi tout ce qu’il faut pour être adapté : des personnages attachants et sympathique, une trame à rebondissements, de l’engagement social et humain, de la magouille financière, mais surtout un bel humaniste qui ressort du tout.

 

Goodreads : un livre qu’on n’aura de cesse de recommander

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee, à la différence d’autres livres que je pourrais recommander je pense que celui-ci peut être conseillé à tout type de lecteurs, malgré son sujet difficile (la ségrégation) l’histoire racontée par la jeune Scout acquiert une tendresse et une innocence pleine de fraîcheur.

Voilà pour moi, je ne tague personne étant donné que ce tag a déjà bien circulé sur les blogs mais si quelqu’un veut le faire, qu’il n’hésite pas sur son blog ou dans les commentaires.

A bientôt !

Voyage : Prague, République-Tchèque

Bonjour, bonjour !

Je reviens aujourd’hui pour un article inhabituel sur un voyage que j’ai fait il y a peu avec mes deux meilleures amies. Ça fait un moment que je voulais élargir un peu les centres d’intérêts du blog mais je n’osais me lancer et ce voyage est l’occasion vu que j’ai très envie d’en parler !

On est parti du lundi soir au vendredi soir, ce qui nous a fait une soirée, trois jours pleins et une très bonne journée vu que l’avion était seulement à 20h30. Ces quatre jours ont été parfaits pour voir tout ce que nous voulions sans nous presser. Je vais donc vous faire un article par listes et bons plans (voyages étudiants obligent !) : logement, transport, visites, choses à voir, restaurants…

L’AVANT VOYAGE  :

Pour le logement, nous avons choisi d’être dans un chambre d’hôte pour être au contact des habitants, et on trouvait ça plus sympa que d’aller dans un hôtel ou une auberge de jeunesse. Et au final, quand on fouille on trouve des chambres très bon marché. Le prix des hôtels à Prague est adapté aux touristes donc très cher, alors que la vie là-bas est vraiment très abordable.

Nous nous sommes donc installées dans une chambre d’hôte à environ 30 minutes du centre en tram. Nous avions une chambre à 3 lits avec salle de bain privée et petit cuisine dans les parties communes, étant les seules hôtes nous avons pu totalement profiter de la cuisine et c’était très agréable. Le matin petit déjeuner avec du pain classique et une petite gourmandise chacune (beignet, croissant, pain aux pruneaux…). Et surtout ! Avantage non-négligeable, notre hôtesse parlait français ! C’était donc un plaisir de prendre le petit déjeuner avec elle, elle connait sa ville sur le bout des doigts, les astuces, son histoire, et vend sur place des tickets de transports ou autres. Nous avons pour tout ça payé 60euros chacune, voilà le site de Barbora, une hôtesse très sympathique et passionnée !

Pour les billets d’avion, nous avons voyagé avec easy-jet, alors ça a des inconvénients notamment la petite taille du bagage cabine qui est vraiment le SEUL bagage autorisé et dont la taille est vérifié au centimètre près, faites bien attention. Et c’est à dire pas de sac à main, donc il faut réussir à le planquer dans sa valise avant de passer le contrôle, sinon c’est 40euros de frais de soute je crois… Mais en contre-partie, en ayant pris nos billets en mars pour fin juin, nous avons payé environ 100euros l’aller-retour.IMAG0834

LES TRANSPORTS A PRAGUE :

Les moyens de transport sont très développés à Prague, il y a un fort réseau de bus, de tram et de métro qui fonctionnent toute la nuit. Les tickets là bas fonctionnent sur une durée limitée (30 minutes, 1h30, une journée, pass 3 ou 5 jours…) et il faut donc bien prévoir, surtout qu’il peut y avoir des travaux et embouteillages et que bus et tram roulent sur les mêmes voies que les voitures. Il faut savoir qu’une fois dans le centre si marcher ne vous dérange pas, tout peut se faire à pied. Nous avons donc pris un pass une journée seulement le jour où nous avons été visiter un château dans le nord de Prague, et des tickets 30 minutes ou 1h30 pour aller de notre logement jusqu’au centre (il y avait des travaux de tram donc on devait faire un changement bus/tram qui pouvait parfois prendre un peu de temps, mais normalement on ne met pas plus de 30 minutes je pense).

LA MONNAIE :

Eh oui, là-bas ce n’est pas l’euro mais des couronnes ! Pour un euro, vous avez environ 27 couronnes, et le niveau de vie étant peu élevé là-bas, vous pouvez manger extrêmement correctement pour 6/8 euros.

Voilà l’adresse d’un bureau de change que notre hôte nous a recommandé, ils donnent 2800 couronnes pour 100 euros, ce qui fait une taxe d’environ 2euros, pas de frais de commission ou autre entourloupe suspecte :

eXchange (de 9h à 20h)
Franz Kafka square, numéro 2, Prague 1

Pour info, on a dépensé, logement compris, environ 200euros en 4 jours, en se faisant plaisir sur la nourriture parfois, en visitant pas mal de trucs mais avec le tarif étudiant qui est très avantageux, en bref en faisant attention tout en sachant se faire plaisir !

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LES LANGUES :

La langue nationale est le tchèque et peu de personne parle anglais dans la population locale mis à part sur les lieux touristiques. L’allemand est plus couramment utilisé. Pour le français, rien ou presque n’est traduit. Dans les musées tout est en anglais, il faut donc mieux avoir une certaine compréhension de cette langue.

Mais pas d’affolement, je ne considère pas avoir un super niveau en anglais et j’ai très bien su me débrouiller ! Il ne faut pas que ça soit un frein pour partir dans cette magnifique ville.

LES VISITES :

  • Le musée Mucha : Je l’attendais avec impatience, et j’ai été quelque peu déçue. Un des musées les plus chers que nous ayons fait, pour pas grand chose au final. Il y a peu d’affiches d’art nouveau pour lesquelles cet artiste est connu, et j’espérais en voir beaucoup. On apprend néanmoins des choses sur Mucha, sa famille, son enfance, et surtout des tableaux et dessins d’un style qu’on ne lui connaît pas forcément sont présentés. Il y a un film à la fin de l’expo (j’ai du mal à appeler ça un musée sachant que c’est composé d’environ 3 salles…), long et qui a l’air assez complet, mais on a fait l’expo en fin de journée et je pense que j’ai un peu somnolé devant !
    Une belle boutique, divers souvenirs, affiches, tee-shirt à l’effigie de Mucha ou Kafka (les deux musées fonctionnant en partenariat). Nous en sommes ressorties avec chacune un tote bag, voici le mien. Trop cher pour ce qu’il est, surtout que le prix était spécial touriste vu l’étiquette rajouté sur le prix initial mais bon… Ça a été notre seul craquage !

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  • Le musée Kafka : Surtout, si vous voulez visiter les deux musées, il faut acheter le billet pour l’autre musée là où vous acheter le premier. Exemple : vous allez à l’expo Mucha, acheter de suite le billet pour Kafka, se présenter au musée Kafka avec le billet pour Mucha ne fonctionne pas et les deux musées ne sont pas tout près, ce système réduit de moitié le prix pour l’un des deux musées, ce qui est franchement avantageux.
    Passons au musée en lui-même. Eh bien pour le coup, vraiment, vraiment, vraiment génial. Le début peut rebuter, une longue frise généalogique incompréhensible, des photos et des lettres en allemand, mais arrivé juste après aux tables rondes qui abordent chacune à travers plusieurs documents des thèmes différents (son éditeur, un cercle dans lequel il évoluait, son rapport à son œuvre…), nous avons ensuite les portraits des femmes qui ont rythmé sa vie, ses œuvres, les thèmes récurrents qui y reviennent… La scénographie est époustouflante et reflète vraiment l’univers de Kafka, sombre, angoissé et un peu oppressant, mais c’est fait de telle manière qu’il reste agréable d’errer dans le musée.
    Vraiment à faire et prévoir suffisamment de temps, il ferme à  18h et n’avons pas pu bien profiter de la fin. Sinon, ce musée est situé dans une petite cour très mignonne et agréable, avec une fontaine particulière, je vous laisse en compagnie des photos pour que vous jugiez par vous-même. 😉

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  • Le château de Prague : Monument dans les hauteurs de Prague, il est composé de plusieurs bâtiments (onze à peu près il me semble), et vous pouvez choisir de faire le grand circuit (tous les lieux) ou le petit circuit (4 lieux), nous avons opté pour ce dernier parcours qui nous a paru suffisant. Sachez aussi que les jardins et l’enceinte du château sont en accès libre, et il est agréable de faire un tour dans les jardins quand il fait beau. Avec le petit circuit on a accès à la cathédrale Saint Guy, au l’ancien palais Royal, à la basilique Saint George et à la ruelle d’or. Nous avons coupé en deux, les deux premiers le matin, une pause pour déjeuner, puis les deux autres.
    La cathédrale est impressionnante par sa grandeur et ses vitraux très jolis (notamment un de Mucha !), les différentes chapelles et sculptures sont charmantes. Pas mal de monde mais ça reste visitable le matin, c’est surtout les groupes d’élèves/touristes/etc qui donnent cette impression de foule.
    L’ancien palais royal est doté d’une incroyable salle de danse dans laquelle on aurait bien esquissé quelques pas ou organisé un bal magnifique ! Notons la fenêtre dites de « défenestration » où les ennemis étaient jeté sans vergogne…
    La basilique St George est bien plus petite que la cathédrale et je l’ai trouvé très agréable, sobre mais avec quelques détails qui lui donnent tout son charme.
    Et enfin la ruelle d’or, une  petite rue avec des artisans locaux dans des anciennes petites maisons, certaines ont été réaménagé comme elles l’étaient à diverses époques : Moyen-âge, Renaissance, XVIIIe siècle… C’est assez impressionnant et intéressant de voir dans quelles conditions les gens vivaient.
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Le château de Prague vu des jardins
  • Le quartier juif – Josefov : Quartier dans le centre de Prague juste en dessous de la Vlatva (fleuve qui traverse Prague) et du quartier du château, de nombreuses synagogues le constituent. Elles sont toutes visitables ainsi que d’autres lieux du quartier par un billet commun (deux au choix il me semble, le complet et un autre avec une synagogue en moins).
    Nous avons pris ce dernier et par conséquent n’avons pu visiter la synagogue vieille-nouvelle, ni la synagogue Maisel qui était en travaux.
    Le cimetière juif compris dans le billet vaut le coup d’œil, plus de 12 000 pierres tombales sont entassées les unes sur les autres avec plus ou moins de densité selon les endroits. Quand le cimetière fut trop petit, les tombes furent superposées, ce qui donne un endroit à l’atmosphère particulière.
    La salle des cérémonies retracent les rites funéraires dans la religion juive, et les objets de ces cérémonies, la synagogue Klaus, assez sombre, relate les rites juifs, la vie quotidienne, etc…
    Haut lieu émotionnel, la synagogue Pinkas est un mémorial des juifs de Bohème et de Moravie, tous les noms des juifs morts sont inscrits sur les murs de la synagogue et le nombre de murs couvert de ces noms écrits si petit fait prendre conscience de l’horreur de l’holocauste. A l’étage sont affichés des dessins d’enfants réalisé pendant les camps de concentration par une professeur de dessin qui les a caché avec d’être déportée, cependant c’était sûrement une exposition temporaire, je ne pense pas qu’elle restera. Passage très émouvant donc.
    Et enfin, la synagogue espagnole, une magnifique synagogue à la décoration très riche, la plus ancienne de Prague qui a été entièrement restauré.
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Cimetière juif
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Synagogue Klaus
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Synagogue Espagnole
  • Le château de Troja : château au nord de Prague, il est entouré d’un zoo et d’un jardin botanique que nous n’avons pas visités. Très beau lieu avec un parc agréable, la bâtisse est rouge brique et blanche, avec un air majestueux mais néanmoins à taille humaine ce qui la rend accueillante. Grand plus, nous étions quasi seules dans le château, nous avons donc bien pu en profiter. La visite pour étudiant coûte 60kc, c’est environ le double je pense pour un billet normal. A l’intérieur il y a une exposition de sculptures surtout mais aussi d’affiches publicitaires (une de Mucha), de photos, de peinture, de fresques… C’était très agréable et très joli. A noter absolument, l’immense salle entièrement en trompe l’œil, le plafond paraît vouté alors qu’il est, d’après les indications, entièrement plat… On en doute encore !
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Château de Troja au toit coupé
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A partir des fenêtres le plafond est plat…
  • Le monastère de Strahovska : près du château, on y accède par une petite place très mignonne, malheureusement je ne sais plus le nom de l’arrêt de tram… C’est un endroit très joli dans les hauteurs de Prague par lequelle on a une magnifique vue mais peu de bâtiment sont visitables. Il y a une Église mais on ne peut entrer que dans le début du bâtiment, une partie de l’Église étant bloqué par une grille. Une bibliothèque est également visitable mais on ne rentre que dans les couloirs permettant d’accéder aux bibliothèques et on voit celle-ci uniquement de cet endroit. Pour visiter les bibliothèques il faut réserver au préalable en appelant un numéro de téléphone, ce qui n’est précisé nulle part ailleurs qu’une fois près des bibliothèques et qu’on a payé pour entrer (50kc)…

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  • Le pont Charles : Plus balade que visite, ce pont majestueux portant des statues religieuses permet une vue magnifique sur Prague, de nombreux artistes y exercent, une traversée à faire !

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Voilà pour les visites, maintenant passons aux choses sérieuses… Les restaurants !

LES RESTAURANTS :

Nous avons fait 6 restaurants en tout mais je n’ai malheureusement pas pris les adresses de tous, ni leur noms, donc je vais vous parler de ceux dont j’ai les informations ! C’est parti…

  • Bakeshop : boulangerie institutionnelle de Prague, on n’y trouve des produits tant salés que sucrés et il y a possibilité de manger sur place. Nous en attendions beaucoup mais avons été pas mal déçues, pour la quantité et la qualité le prix était assez élevé par rapport aux endroits que nous avons testé par la suite. Sinon les employés sont très agréables, et l’endroit très sympa, très lumineux grâce à ces baies vitrées. Au final bien pour acheter une petite pâtisserie pour un petit creux ou du pain, mais pas pour y manger. Ils servent également des jus de fruit frais, des smoothies et boissons chaudes.
    Ce café se situe dans le vieux quartier de Prague.

  • Café Campanula : Petit restaurant près du mur de John Lennon, on a pu manger dehors dans un petit cloître très mignon car il faisait beau. Peu de plats sur la carte, j’ai pris des pâtes à la thailandaise, thailandais qui est beaucoup plus épicé que chez nous, je n’ai pu finir tellement j’avais la bouche en feu ! Mes meilleures amies ont pris des salades qui étaient bonnes mais très peu copieuses pour le prix payé. Y aller seulement pour une petite faim. L’eau et le couvert sont payants.

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  • Pasta fresca : LE meilleur resto qu’on ait fait sur tous les plans ! Il se trouve près de la place de l’hôtel de ville, entre deux restaurants à rabatteurs, une petite porte donne vers ce lieu à haute jouissance gustative… (Adresse : Celetna, 11. Praha 1). Le restaurant sert des pâtes faites devant vous, plusieurs variétés sont proposées, il possède également sa vinothèque et un étal impressionnant de poissons frais, plus quelques jambons suspendus… Impressionnant et le tout agencé de manière très classe.

Les filles ont pris un gaspacho fort à leur goût et je me suis accordée un verre de vin, qui était, pour moi qui ne suis pas du tout spécialiste, très bon. Puis le plat, chacune un plat de pâtes pour faire honneur au lieu, des farfalles au poulet pour moi, au saumon pour elles. Les deux plats agrémentés d’herbes et de petits légumes, parfait. Le personnel est adorable, on a pu payer séparément sans qu’aucune de nous n’ait le compte exact, ils sont très à l’écoute, bref, aucun souci.
Je ne peux que vous conseiller ce lieu chaudement !

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  • Lehka Hlava (la tête claire en français) est un restaurant végétarien au numéro 2 de la rue Borsov dans Praha 1. Attention il faut réserver !! Nous avons eu de la chance d’avoir une place car une table s’est libérée à notre arrivée mais avons dû attendre un peu. Le cadre est très joli, la pièce où nous avons mangé est assez sombre mais à côté un patio amène de la lumière.
    La nourriture est très bonne et soignée et ne connaissant pas les plats végétariens nous en avons découvert certains. Et sinon il y a des légumes traditionnels : tomates séchées, houmous, salades, guacamole…
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Salade d’agrumes et d’amandes

Le truc sympathique à faire pour goûter un peu de tout est de prendre plusieurs entrées, un peu comme on prendrait des tapas.
Ambiance très chaleureuse, très beau décor qui ont l’air de changer selon les saisons. Très recommandé, on en sort le ventre plein, et en plus on peut demander à emporter en plus certains plats, ce que nous avons fait pour grignoter le lendemain à l’aéroport.

  • Restaurant Questenberk : magnifique terrasse, peu de plats à la carte mais relativement varié : soupe froide ou chaude, pâtes, risotto… Les photos parleront mieux que moi !
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Soupe de concombre froide avec noisette, et autres.
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Vue sur le monastère depuis le restaurant
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Vue sur Prague depuis le restaurant

 Après le restaurant des petits chemins par la forêt vous permettent de redescendre dans le centre de Prague de manière reposante et agréable.

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Voilà, je pense avoir fait le tour de tout ce que nous avons fait ou en tout cas en grande partie ! Il ne vous reste plus qu’à aller visiter cette magnifique ville maintenant, et voir d’autres choses pour me les conseiller ! J’espère vous avoir fait voyager en images en tous cas… Si vous avez été à Prague j’accueillerai vos avis et conseils avec plaisir, si vous voulez y aller je serai ravie d’en discuter avec vous, bref dans tous les cas n’hésitez pas à laisser un commentaire 😉 A bientôt !

Tag : Liebster blog award

Bonjour à tous !

Ça fait un moment que je ne suis pas venue, malgré les vacances je ne lis pas beaucoup du tout… J’avais pris un bon élan au début mais il s’est rapidement envolé. Du coup je profite d’un tag pour faire un petit coucou ! J’ai été tagué par Louise du blog Polly and the pocket que je remercie ! C’est d’ailleurs elle qui a fait ce joli logo, et je vous encourage à aller voir son tout nouveau blog qui est tout aussi agréable à lire qu’à regarder !

liebster-01Alors, en quoi consiste ce tag… Il est en 4 points, chacun composés de 11 éléments.

Tout d’abord je dois répondre aux 11 questions que Louise a posées dans son tag, puis révéler 11 choses sur moi, ensuite poser 11 questions et taguer 11 personnes pour le faire à leur tour ! Je pense passer cette dernière étape car pas mal de personnes l’ont déjà fait, mais si certains veulent le faire c’est avec plaisir.

Alors, tout d’abord les questions :

1. Possèdes-tu une liseuse ? Si oui, lis-tu plus sur ta liseuse ou sur un support papier en ce moment ?

Je n’ai pas de liseuse. Je ne suis pas contre du tout, je trouve ça même plutôt pratique pour quand on part en vacances, niveau prix, et ça peut promettre de beaux développement avec les livres enrichis, mais je n’arrive pas bien à retenir ce que je lis quand je suis sur un support électronique… De plus je suis énormément attaché à l’objet livre, sa forme, sa matière, sa couverture, son graphisme… Ça compte presque autant pour moi que le contenu du livre.
2. As-tu un rituel lecture ? (Boisson chaude, lit/canapé, musique, etc.)

Pas spécialement, petite je lisais tout le temps le soir avant de m’endormir, maintenant ça dépend. J’aime beaucoup lire dans les transports avec de la musique, le trajet me berce généralement. Je prends le train la semaine prochaine pour un long trajet et je me réjouis de pouvoir lire à ce moment.
3. Es-tu capable de lire partout ?

Généralement oui, ça dépend du livre et de sa facilité de lecture, mais pour un roman peu complexe je peux le lire au milieu de personnes qui discutent sans être gênée.
4. As-tu déjà pleuré en refermant un livre parce que tu étais triste de le finir, de quitter son univers, ses personnages, etc. ?

Hum, j’ai déjà pleuré pour des livres, mais pas en les refermant spécialement, plutôt pendant l’histoire, ou à cause de sa fin. Pas parce que j’étais triste de quitter l’univers. Quand j’ai du mal à quitter un univers j’ai par contre du mal à entamer un nouveau livre, il faut que je digère le livre fini avant.
5. Pour les adaptations filmiques, tu es plutôt du genre à lire le livre et à aller voir le film ensuite ou l’inverse ?

Lire le livre et voir le film ! J’aime bien voir comment les réalisateurs arrivent (ou non) à retranscrire les procédés typiquement narratifs de manière cinématographique.
6. Quel personnage de roman a le plus attiré ton attention, que ce soit parce que tu l’as adoré ou détesté ? Pourquoi ?

Je dirai le Docteur Karma dans Le choeur des femmes… Un gynécologue à l’écoute, passionné et intéressant. Un poil trop idéaliste peut-être, ou trop extrême, mais c’est ce qui fait son charme. Qui reste mystérieux au début, ça intrigue, on a envie de savoir son parcours, d’en savoir plus sur ses idées, de le voir un peu décontenancé lui qui parait si impassible. (Mon dieu, on dirait que je parle d’un harlequin, ce n’est absolument pas le cas, filez donc voir l’article sur ce magnifique livre ! ;)). Je me rends compte que je ne connais pas très bien les personnages des livres, ce qui me touche sont surtout leurs idées et l’arrière plan culturel/sociologique/politique/économique dans lequel s’ancre l’histoire…
7. Quel est ton dessin animé préféré ?

Hmmm, c’est dur ça… J’aimais beaucoup les Disney de quand j’étais enfant, mais j’évite de les regarder de nouveau parce que généralement ils me déçoivent. Dans les nouveaux je dirai Raiponce. Mais sinon petite j’aimais beaucoup Petit-Pied et je pense que ça n’a pas changé… 😉 Je suis une indécise chronique alors choisir un dessin-animé c’est très compliqué !
8. Le mois de l’année que tu préfères ?

Mai, ça commence à sentir l’été, on enlève quelques couches de vêtements, les arbres sont tout fleuris… Un début de vacances !
9. Es-tu plus bibliothèque (emprunt) ou librairie (achat) ?

Librairie, mais librairie d’occasion n’ayant pas les moyens d’acheter uniquement en neuf, mais j’essaie tout de même de temps en temps d’acheter quelques livres à ma librairie adoré, notamment tous mes livres pour la fac.
10. As-tu une citation (livre, film, etc.) fétiche ?

« Il vaut mieux avoir des remords que des regrets » d’Oscar Wilde dans Le portrait de Dorian Gray. J’ai connu cette expression petite sans même savoir d’où elle venait, sans avoir lu le livre, mais elle m’a permis de faire la différence entre remords et regrets et j’essaie de l’appliquer à ma vie quand c’est possible. Et pour tout avouer je découvre seulement qu’elle est issue de ce livre, ce qui me fait l’aimer encore plus !
11. Là, tout de suite, est-ce que tu entends des bruits (voitures, chant des oiseaux, etc.) autour de toi ou est-ce que c’est le silence ? Que préfère-tu ?

Je suis dans mon salon la fenêtre ouverte, donc j’ai le bruit du vent dans les feuilles d’un côté, et de l’autre le bruit des voitures, et des enfants qui jouent dans la rue. J’ai du mal avec le silence total, étrangement ça me distrait ! J’aime bien avoir un bruit de fond.

Je dois maintenant révéler 11 choses sur moi… C’est parti !

* Comme vous avez pu le voir, je suis extrêmement indécise, pour tout. Les choses de la vie quotidienne (quel parfum de glace, quel plat au restaurant, quelle tenue…) que pour les choses plus importantes, généralement ça se résout par la citation cité ci-dessus, ou par des listes côtés positifs/côtés négatifs.

* Ce qui me permet d’enchaîner avec ceci : j’adore les listes. J’en fais pour les choses à faire, les voyages que je veux faire, les recettes, les choses que je déteste, celle que j’adore, … Et j’adore lire les listes des autres.

* J’aime également beaucoup voyager, je l’ai encore peu fait mais j’ai une longue liste de pays que je souhaite voir. J’aimerai notamment partir avec le pass interrails pendant un été, pour découvrir les pays d’Europe.

* Je suis très gourmande, et j’adore découvrir de nouvelles recettes/traditions culinaires, je découvre souvent un pays à travers sa nourriture d’ailleurs, c’est un passage obligatoire ! Pour autant je ne cuisine pas énormément, même si j’aime tester quelques trucs de temps en temps.

* Je pars à Prague dans 8 jours pour une petite semaine avec mes meilleures amies et je me réjouis au delà de ce qui est possible ! On a tout un programme de choses à voir, je vais revenir des étoiles plein les yeux.

* Je ne fume pas du tout, bois de temps en temps en soirée ou pour un apéro, et j’adore le Frontignan… Si jamais vous voulez me faire un cadeau !

* Je m’intéresse de plus en plus près aux questions féministes diverses et variées, j’essaie d’apprendre le plus de choses possibles dessus et suis d’ailleurs en train de lire Beauté fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine de Mona Chollet.

* J’ai une chienne de bientôt un an qui s’appelle Iota, remuante mais adorable !

* Je vais me faire opérer des dents de sagesse en septembre (ma vie est passionnante).

* J’ai fait de la sculpture en céramique pendant onze ans mais je vais arrêter cette année pour tenter autre chose, je ne suis pas encore fixée sur ce que ça va être… Sûrement un sport.

* Je cherche un job pour cet été mais pour l’instant c’est chou blanc… Ah et j’adore regarder la météo (aucun rapport, oui).

Voilà, voilà ! Si vous avez des questions à me poser, je pense que ce tag est le moment, donc n’hésitez pas. 😉

Et pour les 11 questions :

1. As-tu un animal de compagnie ? Si oui, quel animal ?

2. Pourquoi as-tu choisi d’appeler ton blog du joli nom qu’il a ?

3. Quel métier voulais-tu faire petit ?

4. As-tu une citation qui te « guide » dans ta vie ? Laquelle ?

5. Quels sont les choses qui te passionnent (activité, domaine, etc) ou auxquelles tu t’intéresses (on va dire 3 maximum pour pas faire trop long, mais si vous voulez être bavards, soyez-le !)

6. On vous offre un voyage pour la destination de votre choix, où partez-vous et pourquoi ?

7. A ton prochain repas, que manges-tu ?

8. Quel est le livre qui t’as le plus marqué, que ça soit pour le style de l’auteur, l’humour, les idées qu’il véhicule, l’univers créé… ?

9. As-tu plus de livres ou de DVD chez toi ?

10. Fais-tu un sport ? Lequel ?

11. Quelle est la chanson qui te donne la pêche quand tu n’es pas en forme ?

Je vais taguer quelques personnes, si jamais vous l’avez déjà fait, si l’envie vous en dit, vous pouvez y rajouter mes questions ! Alors, je tague : Sita, Alexandra, Jooh, Camille, Liz… Et toute la blogosphère qui veut le faire ou pour les non blogueurs, vous pouvez répondre dans les commentaires.

Pfiou, voilà fini ! J’ai cru que je ne trouverai jamais 11 questions, j’ai failli mettre « Invente une question et réponds-y » mais c’était quand-même un peu nul (juste un peu !).

Bonne soirée à tous ! J’essaye d’avancer un peu dans mes lectures au plus vite !