Les accoucheuses, tome 1 : La fierté d’Anne-Marie Sicotte

1845. Montréal s’étend au rythme des arrivées d’immigrants et des nombreuses naissances.
Léonie, sage-femme, accompagnée de sa fille Flavie, met ses talents et son savoir au service de toutes les mères, riches ou pauvres, mariées ou non. Esprit moderne, elle aspire à changer les mentalités : faire évoluer le statut des femmes, permettre à chacune d’entreprendre les études qu’elle souhaite.
Un nouveau monde se lève. Mais pour que les accoucheuses y obtiennent la reconnaissance qu’elles méritent, il leur faudra lutter avec fierté contre le poids de l’Église conservatrice et l’emprise corporatiste des médecins.

Édition : Pocket

Mon avis :

Me revoilà pour vous parler d’un livre lu il y a déjà quelques mois mais qui m’a beaucoup marquée. Nous plongeons dans le Montréal du milieu du XIXe siècle, en plein essai d’indépendance du Québec, en plein essor du pouvoir de l’église mais aussi de la corporation des médecins au dépit des sages femmes. C’est à elles que ce livre s’intéresse à travers les personnages de Léonie et Flavie, une mère et sa fille. La première est sage-femme depuis de nombreuses années, la seconde va commencer son apprentissage auprès de sa mère. Les deux femmes vont développer de grands projets en s’opposant à l’Église, aux médecins mais aussi à l’ensemble de la société bien pensante de l’époque.

C’est un livre plein de vitalité à l’image de Flavie qu’on suit principalement. Par elle on aborde le sujet des premiers émois adolescents, la découverte de son corps, et surtout ses questionnements sur la place de la femme dans la société de l’époque, qui sont bien à l’opposé de ce qu’elle souhaiterait pour sa vie future. Si l’approche un peu fleur bleue de temps en temps peut rebuter il me semble indispensable pour amener des sujets qui étaient difficilement traitables autrement. De plus les propos sont loin d’être dissimulés et sont parfois même cru, ce qui casse un peu le côté « amour de jeunesse » qui pourrait gêner certains. Mais personnellement j’ai beaucoup aimé, on se prend vraiment d’affection pour les personnages et donc ce qui leur arrive ne peut nous laisser indifférent.

On en apprend également beaucoup sur le métier de sage-femme à l’époque, les techniques connues d’accouchement, comment ce savoir se transmettait, etc… J’ai trouvé ça très intéressant de voir les techniques de l’époque par rapport à ce qu’on connait aujourd’hui. Les forceps venaient juste d’être inventés, les césariennes commençaient à faire leur apparition mais n’étaient pratiquées que par les médecins et non les sages femmes. On voit ainsi les différences entre les deux métiers, tant de conception que de pratique. Les écoles de médecine étaient réservées aux hommes et les femmes étaient très mal vues de l’Église si elles exerçaient comme sage-femme avant d’être mariée et même d’avoir accouché, car cela aurait pu les corrompre…

Il y a donc une forte critique de la religion, pas de la croyance elle-même mais de la manière dont les hommes de foi l’interprète à leur façon pour avoir une forte emprise sur leurs fidèles. À la religion qui détient un véritable pouvoir politique se mêlent les conflits entre les différents peuples qui vivent au Québec, le trop fort pouvoir de la couronne anglaise sur le Québec, etc… Je ne connaissais pas du tout cet épisode de l’Histoire et l’aperçu qu’offre ce livre donne envie d’en savoir plus.

Le livre ne manque pas de rebondissements, plusieurs « intrigues » se nouent, le livre se relance sans cesse, on découvre de nombreux personnages plus ou moins tolérants, plus ou moins agréables, dans leur temps ou pas, et c’est cette galerie riche et nuancée qui permet d’amener tant de thèmes différents.

Je l’ai lu il y a déjà quelques mois alors je n’irai pas dans les détails mais je vous le conseille vraiment, la langue est très fluide, peut-être même trop ? J’ai trouvé le style très contemporain par rapport à la période dans laquelle l’auteur nous plonge, mais une fois qu’on s’y est fait c’est un livre qui se dévore ! Étant écrit par une auteure québecoise on rencontre quelques expressions de là-bas et j’ai trouvé ça très agréable, ça nous plonge vraiment dans le lieu décrit. En tous cas, j’ai déjà acheté le tome 2 et dès que mes livres de cours seront fini, je me plonge dedans !

En vrac pour vous convaincre, les thèmes abordés : l’Histoire, la sexualité et sa découverte, la politique, l’indépendance du Québec, la médecine, l’obstétrique, le féminisme, la religion, le couple, l’importance de la communication…
Bonne lecture !

La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves - La Fayette

La Princesse de Clèves met en scène, à la cour du roi Henri II, un trio tragique : le duc de Nemours est épris de la princesse de Clèves, qui l’aime en retour, mais est adorée de son époux… Par refus de s’abandonner à une passion coupable, la princesse commet l’irréparable : elle avoue tout au prince. Et cet aveu central dont dépend l’issue du drame a fait couler beaucoup d’encre, ainsi que le résume la romancière Marie Darrieussecq : « Les premiers lecteurs de Mme de La Fayette, au XVIIe siècle, le jugèrent invraisemblable : quelle épouse pense devoir informer son mari de ses tentations adultères ? Au XVIIIe siècle, cet aveu, on l’a trouvé charmant. Au XIXe, immoral. Au XXe, idiot : mais quelle l’épouse donc, son bellâtre de cour ! Et au début du XXIe, on dit qu’il ne faut plus lire ce livre, mais c’est encore une autre histoire. »

Première phrase : La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second.

Edition : GF Flammarion

Nombre de pages : 362 pages

Mon avis :

La princesse de Clèves… Lorsque l’on en entend parler sa réputation de roman ennuyeux, plein de noms et d’intrigues de cour précède le roman en lui-même. Et à tort !

J’étais la première, ou en tous cas pas la dernière à le penser. Je l’avais lu en seconde et ça avait été assez laborieux, je crois même que j’avais sauté pas mal de pages dans la première partie. Et ma relecture fut une véritable découverte, j’ai donc très hâte de l’étudier à la fac pour en voir tous les mécanismes cachés.

Il est vrai que la première partie est remplie de 25 noms par pages, d’alliances entre diverses personnes, de maîtresses, de roi et de reines… Et il y a facilement de quoi se perdre. Mais finalement j’ai beaucoup aimé cette première partie où avec quelques retours en arrière pour se souvenir qui est telle personne ou telle autre, on arrive à avoir un aperçu de la cour assez global et cela permet de situer La princesse de Clèves par rapport à toutes ces personnes. De plus, on ne reste pas uniquement concentré sur la cour dans laquelle la Princesse évolue, il y a également des retours dans le passé sur certaines intrigues pour mieux comprendre les rivalités qui sont en place au moment où se passe l’histoire.

Mais il y a aussi la description de l’héroïne, Mademoiselle de Chartres, future Princesse de Clèves : une très jeune-femme n’ayant jamais vécu à la cour et donc très pure, vertueuse, mais également pleine d’éclat et d’une grande beauté. Beauté dont on comprend qu’elle l’expose particulièrement dans un lieu où elle est louée.

Dans tout le livre il y a vraiment un côté tragique, on sait que ça ne finira pas bien et la fin n’est pas l’intérêt du livre même, l’intérêt c’est cette sorte de destin funeste que les personnages eux-mêmes s’emploient à mettre en place au nom de convictions, de principes, de respect d’une personne.

La Princesse de Clèves est également connu comme le premier roman psychologique français, et cette fois à raison.  La Princesse de Clèves est torturée par ses sentiments, elle se découvre au fur et à mesure du roman, découvre ce qu’est l’amour, la jalousie, elle analyse son comportement et ce que ses actions ou celles d’autrui pourrait provoquer.

Ce thème principal de l’amour (interdit) rappelle les romans précieux par les personnages de la Princesse et du Duc de Nemours, son amant interdit, qui sont tous les deux supérieurs aux autres par leur beauté et leur éclat ; par les nombreuses réunions dans les salons où l’amour est le thème principal des conversations…

Mais j’ai surtout pensé au libertinage à la lecture de ce roman. Il se voit particulièrement à travers les conversations dans ses salons où il s’agit de séduire mais sans se faire remarquer des autres, donc en utilisant un langage propre, des moyens détournés pour se faire comprendre de la personne désirée. On voit également le libertinage dans le personnage du Vidame de Chartres qui est loin d’être fidèle, mais également dans le comportement de Madame de Thémines, une soi-disant veuve éplorée…

Sinon, mis-à-part la première partie du roman, et encore, je trouve ce livre plein de rebondissement et d’actions (oui, oui, d’actions). La passion qui ressort de ces pages donne un véritable élan au roman, une étincelle qui fait qu’on suit les personnages dans leur amour.

Je pense également que le fait de l’avoir déjà lu m’a apporté un regard différent que lors de ma première lecture, je savais sur quoi il fallait que je m’attarde, j’ai fait attention à des détails que je n’aurai pas forcément vu en le lisant pour la première fois… Un livre à lire et à relire donc !

Evidemment le style est délicieusement suranné, les constructions ne sont pas les mêmes au XVIe siècle qu’au XXIe forcément mais on se régale. Il y a une grande délicatesse, une certaine pudeur, un style assez naturel et pas prétentieux du tout.

Pour conclure, la redécouverte d’un magnifique classique de la littérature française qui montre les ravages que la passion peut faire dans le cœur d’une jeune-femme vertueuse, méritante et honnête,  et les tourments qu’elle peut apporter.

Quelques livres en vrac… (3)

Bonjour à tous !

Plus d’article depuis un moment sur ce pauvre petit blog, et la faute au bac (uniquement et seulement, pas du tout à cause d’une petite baisse de motivation !). Mais il y a néanmoins quelques livres que j’ai lu dont j’aimerai vous parler, donc je vais uniquement faire des petits avis rapides.

La vie rêvée d’Ernesto GLa vie rêvée d'Ernesto G - Guenassia
Jean-Michel Guenassia

Après Le club des incorrigibles optimistes (dernier livre de la liste) qui avait déjà été un coup de cœur  j’ai renoué avec l’écriture entraînante de cet auteur passionnant dès la sortie de son second livre. Et c’est de nouveau un coup de cœur ! A travers ce roman nous vivons une véritable fresque historique composée des événements historiques majeurs, de chassés-croisé de personnages, de différents pays , de nombreuses villes… Un aperçu fictionnel mais néanmoins réaliste de l’Europe du XXè siècle. Tout commence et s’achève à Prague mais nous passons entre temps à Paris, à Alger, à Chamonix… On croise un pléthore de personnages hauts en couleurs qui se révèlent peu à peu et au sujet desquels on ne sait parfois que penser. Les périodes qui m’ont le plus plu sont celle à Alger, qui m’a permis de découvrir cette ville et de voir la seconde guerre mondiale d’un point de vue plus extérieur, et celle à Prague, lorsqu’on suit Héléna, la fille de Joseph et son improbable histoire d’amour avec ce légendaire Ernesto G… La vision proposée par l’auteur de la Guerre Froide est passionnante et j’espère pouvoir visiter Prague un jour après y avoir imaginé une telle histoire. Un roman envoûtant et instructif qui nous plonge dans les méandres d’un siècle si riche.

Editions Albin Michel
535 pages

La valse aux adieux - KunderaLa valse des Adieux 
Milan Kundera

Après avoir découvert Prague par le livre précédent et d’avoir eu la chance de discuter et d’échanger quelques mails avec son auteur qui m’a conseillé du Kundera je me suis plongée dedans sans trop attendre !  Au final je n’ai pas vu beaucoup Prague mais j’ai énormément aimé. Dans ce genre de roman, ce n’est pas vraiment l’histoire qui est utile, mais ce qu’elle sert à amener comme réflexion. Ici elle est plutôt simple, un homme qui trompe sa femme dont la maîtresse tombe enceinte. Toute une réflexion philosophique autour de la jalousie, du rapport à autrui, de la liberté… Avec un fond politique qu’on peut apercevoir en filigrane qui plane sur tous les habitants de cette agréable ville d’eau. Dernier point, le style de l’auteur qui est très brut et simple mais néanmoins d’une finesse rare. Je retenterai très prochainement une escapade dans l’univers si plaisant de Milan Kundera.

Editions Folio
328 pages

Platon et son ornithorynque entrent dans un bar, la philosophie expliquée par les blagues (sans blagues ?)Platon et son ornithorynque - Cathcart & Klein
Thomas Cathcart & Daniel Klein

Les titres font quand même généralement beaucoup dans notre choix de livres… Et celui-ci est quand même assez irrésistible. Le livre est divisé en plusieurs parties qui renvoient chacune à un thème de la philosophie (métaphysique, logique, épistémologie, existentialisme, philosophie politique et sociale…) chacun étant sous divisé en plusieurs catégories reflétant les différentes mouvances philosophiques. Et ainsi, chaque concept est expliqué tout d’abord par les auteurs dans des termes simples et de manière amusante puis illustrée par des exemples sous forme de blagues. Pour tout dire, leur explication de Descartes me l’a fait apprécier… ce qui n’était pas une mince affaire ! Certaines blagues sont très drôles, d’autres un peu moins mais on passe un très bon moment tout en s’instruisant car si c’est expliqué de manière accessible ce n’est pour autant pas vulgarisé. Alors à votre philo !

Editions Seuil
254 pages

Nos étoiles contraires - GreenNos étoiles contraires
John Green

Alors voilà, je ne lis quasiment plus de littérature jeunesse, mais là j’ai succombé à cause de facteurs divers. On suit Hazel et Augustus, tous les deux atteints d’un cancer. Il y a plus réjouissant je vous l’accorde. Et effectivement on pleure (beaucoup) mais on rit aussi, et il y a une force et une luminosité dans ce roman si sombre qui font qu’on en sort pas totalement déprimé (juste un peu). L’écriture est très fluide et une fois ouvert on ne le referme que la dernière page tournée et les yeux qui brillent d’émotion. Une belle histoire qui nous prend au cœur et qu’on n’oublie pas rapidement.

Editions Nathan
331 pages

Gatsby le Magnifique Gatsby le magnifique - Fitzgerald
Francis Scott Fitzgerald

Lu pour mon cours d’anglais, j’ai peu aimé ce roman à cause de ses personnages creux et superficiels qui m’agaçaient au plus haut point et qui rendent la lecture pénible, et l’analyse qu’on en a fait en cours a confirmé cela. Mais j’étais en désaccord avec l’analyse concernant Daisy principalement, or j’ai été voir le film (que j’ai beaucoup aimé, plus que le livre d’ailleurs, il le respecte bien en y ajoutant même certain éléments et en accentuant le thème des années folles) et il propose une adaptation avec laquelle je suis plus en accord, donc j’ai été un peu réconciliée avec ce livre mais pas au point de le relire ! Cependant je conseille le film, très beau et entraînant.

Editions Folio
202 pages

Les trois romans suivants ont été lus dans le cadre du prix Relay pour lequel j’ai été sélectionnée pour faire partir du jury, et les minis avis que voici sont à peu de mots près ceux que j’ai envoyé comme critique.

Yellow birds - PowersYellow Birds 
Kevin Powers

Me voilà  embarquée en Irak malgré le fait que ce roman ne se rapproche pas du tout de ce que je lis habituellement. Les périodes de combats alternent avec les chapitres d’avant et d’après guerre et j’ai été plus conquise par le style d’écriture de la première, plus rapide, vif et brutal qui reflète la violence, que par celui plus posé et lent, plus descriptif qui montre le désarroi et le mal, voir l’incapacité que le soldat a à revivre une vie normale après les horreurs des conflits. Psychologiquement la seconde partie m’intéressait plus, mais son style a fait que j’ai eu du mal à me concentrer dessus. Le roman s’accélère à la toute fin, et cette accélération aurait été la bienvenue un peu plus tôt dans le roman.
Finalement, un roman nécessaire qui informe sur la guerre et ses conséquences sur la vie d’un homme mais qui ne m’a pas convaincu plus que ça…

Editions Stock 
264 pages

Luke et Jon9782841115105
Robert Williams

Un roman agréable, qui se lit très vite et facilement avec comme thème une relation amicale entre deux adolescents, l’un ayant perdu sa mère et dont la pensée du deuil est le fil rouge du roman, l’autre un garçon un peu excentrique qui se fait violenter au collège. Deux thèmes difficiles à évoquer, et encore plus du point de vue adolescent. Et pourtant l’auteur réussit avec brio à les transcrire avec un style simple mais élégant et beaucoup d’humour malgré les situations parfois graves qui y sont présentées. Les personnages sont attachants et la narration intéressante, on alterne souvenirs et présent sous forme de très courts chapitres, ce qui rend la lecture très fluide. Il m’a malgré tout manqué un petit quelque chose, le petit plus qui fait que j’aurai accroché totalement.
Au final, une histoire vite lue avec plaisir et sourires mais à laquelle il manque un petit peu de pep’s.

Editions Nil
222 pages

Crime d'honneur - ShafakCrime d’honneur
Elif Shakaf 

Un livre dont on ne ressort pas indemne ! Une multitude de personnages avec des liens de parentés plus ou moins proche dans lesquels on se perd souvent au début mais qu’on finit par comprendre au fil des pages par la découverte des caractères bien propres à chaque personnage. On voyage entre la Turquie et l’Angleterre avec cette famille Kurde qui va se séparer pour prendre des chemins différents. Amour et religion, respects des valeurs traditionnelles et volonté de s’adapter dans un pays occidental, sont autant de thèmes qui s’entrechoquent et se croisent tout au long de ce magnifique roman plein de vie et de personnages passionnants. Le roman s’étale à travers plusieurs générations, on suit donc plusieurs personnages et l’évolution de leur vie ce qui donne un très bon rythme au roman qu’on ne lâche que difficilement.
Pour conclure, un livre à lire, qui montre un choc des cultures de manière grandiose à travers un fabuleux roman qui ne laisse pas indifférent.

Editions Phébus
416 pages 

Voilà quelques avis rapides qui permettent de faire revivre un peu le blog d’une manière qui ne me prend pas trop de temps ! Effectivement le bac avance à grands pas et je suis en train de me mettre à jour dans mes fiches (plus que deux chapitres de philo !) et de réviser les chapitres déjà appris, donc je ne pense pas avoir le temps de revenir d’ici la fin des épreuves qui est le 21 juin.

Sinon, j’ai fêté mes 18 ans et j’ai eu deux livres à cette occasion qui me tentent énormément et que je pense lire pendant les vacances, et je me suis fait un petit cadeau également, ont donc rejoint ma bibliothèque : Belle du Seigneur d’Albert Cohen, Lire Lolita à Téhéran d’Azar Nafisi et Mon journal, morceaux choisis de Marie Bashkirtseff, une artiste au haut tempérament de le fin du XIXè siècle que je suis en train de lire.

Sur ce, je nous souhaite que le soleil revienne afin qu’on puisse de nouveau sortir un peu lire sur l’herbe !  Et en attendant, bonne lecture au chaud sous la couette…